La Fivape est une association française de professionnels de la vape créée en 2013. Elle regroupe des fabricants, des distributeurs, des importateurs, des grossistes et des détaillants de produits de vape. Le flavor ban est une règlementation qui interdit la vente de certains arômes ou saveurs pour les cigarettes électroniques. Ce problème perturbe la Fivape et elle a réagi. Voici les détails !
La déclaration du Flavor ban et ses impacts
La commission nationale contre le tabagisme (CNCT) a sorti un communiqué interdisant les saveurs d’arômes dans les dispositifs électroniques. Cette décision vient paralyser les activités de la Fivape qui s’occupe de concevoir des cigarettes électroniques contenant à plus de 50 % des arômes. Le président de la Fivape Jean Moiroud affirme être choqué d’une telle restriction.
Pour lui, les saveurs sont un facteur capital de maintien dans la motivation pour arrêter de fumer. En réalité, les dispositifs électroniques contiennent moins de nicotine que les cigarettes et plus d’arômes permettant de créer un bien-être. Par cette méthode, celui qui décide d’arrêter de fumer est sevré progressivement par le gout des arômes.
Le président estime qu’il n’y a pas de corrélation statistique entre l’expérimentation des produits au vapotage et un passage ultérieur à la cigarette électronique. Par cette intervention, le dirigeant nie un problème sous-jacent. La couche juvénile s’intéresse à la vape à cause de son gout et de ses saveurs aromatiques. Les jeunes peuvent avoir envie de fumer et de passer à des niveaux plus grands dans la nicotine.
Les échanges avec la presse sur ce sujet avec le Président de Fivape
L’avenir de l’industrie de la vape reste un suspens si les décisions ne changent pas. Il faudrait remplacer plus de 50 % des arômes par d’autres substances. La question des mineurs est effectivement une question préoccupante, dit-il. D’autant plus que lui-même est parent, il comprend et respecte cet intérêt.
Toutefois, il dit qu’avec ou sans vape, le jeune d’aujourd’hui souvent déscolarisé rentre dans le tabac entre 12 et 15 ans. Pour lui, ce penchant est dû à la consommation de cannabis. Ce serait la cause principale à éradiquer par les autorités. Pour ce qui est de son institution, les décrets depuis 2016 sont appliqués. Le ministère de Marisol Touraine a tout simplement interdit les produits du vapotage de vente aux mineurs dans les boutiques spécialisées.
La conséquence de cette baisse pour vos commerces
Les entreprises sont totalement menacées. En réalité, il ne s’agit pas seulement d’une question économique, mais d’une question environnementale et sociale. C’est surtout un sujet de santé publique et de recherche sur comment aider les fumeurs à arrêter le tabac. Les statistiques montrent de plus de 3 millions de Français sont dans la démarche d’arrêter de fumer par le vapotage. De plus, la majorité de ces personnes utilisent des saveurs douces pour arrêter de fumer.
Quel serait l’impact de les laisser dans leur élan ? Plusieurs réflexions se posent et nécessitent des réponses. La situation serait catastrophique pour les dépendants si rien n’est fait. Les recherches se poursuivent pour savoir comment remplacer les substances interdites. Évidemment, ce genre d’étude prend beaucoup de temps que les vapoteurs et fumeurs ne seront pas prêts à attendre.