Certaines réglementations ont été fixées pour faire face à la croissance explosive du marché de l’e-cigarette. C’est une démarche qui, à l’origine, avait pour but de contrôler l’image ainsi que la portée du vaporisateur personnel. Seulement, depuis, les mesures restrictives de réseaux sociaux comme YouTube et Instagram à l’encontre des messages de vape ne cessent de s’affermir. Qu’est-ce que cela laisse présager ? Faut-il s’inquiéter de ce que tout ce qui touche au concept de la vape soit dans le viseur des réseaux sociaux ?
Des vidéos, sur la vape, censurées sur YouTube et Instagram
Certains influenceurs de la vape ont été surpris de voir leurs vidéos censurées sur YouTube et Instagram. Au début, il n’y avait aucune restriction sur les informations concernant les cigarettes électroniques. C’était ainsi jusqu’à ce que la FDA ordonne à ces réseaux sociaux d’examiner toutes les vidéos faisant la promotion de l’e-cigarette. Depuis, les contenus des chaînes de plusieurs influenceurs de la vape ont été supprimé et même leurs comptes ont été fermés.
Plus inquiétant, YouTube a déclaré que les vidéos traitant du vapotage ne seront plus éligibles à la monétisation. Cela est véritable un coup dur pour les influenceurs qui vont perdre ainsi une source de revenus. Le réseau social considère que les e-cigarettes seraient un outil pour encourager la consommation de tabac. Par conséquent, celles-ci doivent être sanctionnées des mêmes restrictions que les cigarettes ou les cigares. C’est une décision qui semble être non fondée dans la mesure où des études démontrent que les e-cigarettes sont 95 % moins nocives que le tabac.
Vers un durcissement de la législation TPD ?
La directive européenne sur les produits du tabac (TPD) vise à réglementer la fabrication et la vente de tabac et ses dérivés. Cela prend bien-sûr en compte les produits de cigarette électronique. Dans le cadre de l’examen de la TPD, la Commission européenne a chargé des experts scientifiques de rédiger un rapport sur les e-cigarettes. Leurs constatations conduisent à des conclusions qui recommandent de durcir la législation.
Les experts scientifiques reconnaissent que de nombreuses études publiées sur le sujet reposent sur des données américaines. Pourtant, les produits américains pourraient différer de ceux vendus en Europe. Par conséquent, les conclusions tirées de l’expérience américaine peuvent ne pas être directement transférables à l’UE. Ils affirment également que le nombre de fumeurs en Europe essayant d’arrêter de fumer a augmenté ces dernières années, passant de 70 à 74 %. Le pourcentage de ceux voulant arrêter grâce au dispositif électronique a également augmenté sur la même période, passant de 3.7 à 9.7 % entre 2012 et 2017.
Selon la recherche, s’il existe des preuves que l’e-cigarette aide à arrêter de fumer, elles sont limitées par trop peu d’études. Cependant, plusieurs rapports très complets sont rédigés sur ce sujet. En particulier, une équipe canadienne a montré que les fumeurs sont plus susceptibles d’arrêter définitivement de fumer grâce aux e-cigarettes.
Comment réagit la communauté de vapoteurs face aux restrictions touchant sa passion ?
Aujourd’hui, les e-cigarettes sont une excellente alternative au tabac. Fort de son succès, il fait depuis un moment l’actualité. Les législations françaises et européennes ont tenté par divers moyens de ralentir son développement ou de rendre son usage moins attractif.
Face à cet état de fait, la communauté du vapotage semble être inactive. Cependant, elle devrait consacrer toute son énergie à recueillir le plus d’informations possible sur les bienfaits du vapotage.